09/04/2015
De bonnes nouvelles pour l’investissement public local
Je me réjouis des annonces du Premier Ministre en faveur de la relance de l’investissement public local. Dès cette année, les collectivités territoriales et leurs groupements vont en effet bénéficier d’un soutien pour leurs investissements.
Ceci vient contrecarrer les récentes déclarations de certains sur des décisions d’investissements en retrait. L’investissement public local représente 70% de l’investissement public. Le Gouvernement a pris la mesure des attentes des collectivités et de l’indéniable levier de croissance que ces investissements locaux représentent pour les territoires.
- Pour faciliter la trésorière des collectivités, la Caisse des Dépôts met en place une solution de préfinancement à taux zéro des remboursements versés par l’État au titre du FCTVA, à destination de l'ensemble des collectivités territoriales. Ces « prêts d’urgence » représenteront un volume de 1 à 2 milliards d’euros et permettront aux collectivités d’investir.
- Manuel Valls a d'autre part rappelé l’augmentation de plus de 30% de la dotation versée aux territoires ruraux pour financer leurs équipements (soit un montant de 800 millions d'euros par an), ainsi que l’aide aux « maires bâtisseurs », ce dispositif spécifique pour encourager la construction de logements par les communes.
- Le Premier ministre a également annoncé pour mi-mai des décisions concrètes « pour compenser les effets de la baisse des dotations aux collectivités locales sur l'investissement public », qui pourraient prendre la forme de « dotations d'investissement spécifiques » pour les investissements des communes.
Ces bonnes nouvelles pour l’investissement public local s’inscrivent dans un arsenal plus global de mesures gouvernementales de relance de l’investissement public et privé. Il s’agit-là de bons signaux, vis-à-vis d’une croissance en phase de relance.
Publié dans Economie, Finances locales | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
17/07/2014
Didier Guillaume, un bon candidat à la présidence du Sénat
Didier Guillaume, président du groupe socialiste au Sénat, vient d’annoncer sa candidature à la présidence de la haute assemblée après le scrutin de septembre prochain.
Didier Guillaume est un bon candidat.
Son expérience des territoires et du secteur rural est reconnue, tant par les décideurs locaux que par bon nombre de sénateurs qui ont pu mesurer sa fine connaissance des collectivités locales.
Président de Conseil général, Didier Guillaume sait combien la cohésion territoriale est nécessaire pour relever les enjeux territoriaux de demain.
La perspective d’un maintien de la majorité sénatoriale en place est clairement renforcée.
Publié dans Evénement, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
19/06/2014
Sénatoriales 2014 : une échéance politique importante
Les candidatures en vue des sénatoriales de septembre prochain se précisent. En ce qui concerne les socialistes, et dans l'attente de l'accord national avec les autres groupes de la majorité, les instances du Finistère ainsi que les militants (vote du 18 juin 2014) ont validé une liste de six candidats et m'ont confié la responsabilité de conduire cette liste.
Je suis très honoré de cette désignation. Notre liste disposera je crois d'atouts incontestables pour l’obtention d'un bon résultat le 8 septembre :
- Reconduction de trois sénateurs expérimentés qui ont, tout au long de ces six dernières années, tantôt dans l'opposition (3 ans), tantôt dans la majorité sénatoriales (3 ans), apporté la preuve de leur détermination et de leur engagement au service du Finistère.
Le site Internet du Sénat (senat.fr) ou le site « nossenateurs.fr » apportent à cet égard toutes précisions sur le travail effectué par chacun. Les 3 sénateurs (F MARC, M BLONDIN et JL FICHET) ont depuis 2008 chacun à leur actif (en moyenne) :
=> 280 questions,
=> 154 amendements déposés en leur nom
(ou au nom de leur commission),
=> 25 rapports législatifs ou d’information,
=> 898 interventions en commission,
=> 1160 interventions en séance publique...
On ne peux bien sûr manquer de suggérer à ceux des grands électeurs qui seraient tentés de voter pour nos concurrents de droite le 28 septembre prochain de prendre la peine de consulter sur le site le bilan correspondant du représentant de la droite finistérienne depuis 2008 !
2. Désignation sur notre liste de trois candidats qui ont porté avec succès les couleurs de la gauche aux récentes municipales. Que ce soit à BREST, QUIMPERLE ou CORAY, Bernadette ABIVEN, Michaël QUERNEZ et Henriette LE BRIGAND ont démontré une belle vitalité et entraîné leur équipe sur la voie du succès.
Les prochaines années vont, on le sait, être particulièrement exigeantes pour les collectivités. Raison de plus pour faire confiance au Sénat (la chambre des collectivités) à une équipe expérimentée, motivée et porteuse d'enthousiasme pour l’avenir du Finistère dans un souci de solidarité entre les personnes et les territoires.
Publié dans Finistère, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
850 élus finistériens à Trévarez : inquiétudes sur les finances locales
Afin de présenter les politiques publiques conduites "dans" et "pour" les territoires, le conseil général du Finistère a convié vendredi 13 juin 2014 à Trévarez les élus locaux pour une réunion d’information et d’échanges, en présence du Président Pierre MAILLE.
Si l’importante affluence a démontré l’intérêt d’une telle manifestation, elle a également pu confirmer la capacité au dialogue qui caractérise les acteurs de notre territoire. Alors que la discussion parlementaire va prochainement s’engager sur la réforme territoriale, les échanges ont pu montrer combien la question du service rendu à la population doit guider la nouvelle page de la décentralisation.
Pour ma part, en ma qualité de Rapporteur général de la commission des finances au Sénat, je suis intervenu sur l’enjeu des finances publiques et des finances locales. Certains élus expriment de fortes inquiétudes quant aux moyens financiers. J’ai notamment rappelé que la contribution à l’effort au redressement des comptes publics serait répartie entre collectivités d’une manière équitable (au prorata des recettes totales) et que cet effort avait fait l’objet d’un travail collaboratif puisque associations d’élus et gouvernement ont œuvré de concert.
Dans ces conditions, il est envisagé de déployer les 11 milliards d'euros d’efforts nationaux sous garantie d’une péréquation renforcée. S’agissant du bloc communal, la répartition serait proportionnelle aux recettes réelles de fonctionnement ; pour les petites collectivités, l’effort serait donc très modeste.
Publié dans Décentralisation, Economie, Finances locales, Finances publiques, Finistère, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
28/05/2014
Collectivités locales et start-up gagnent à œuvrer ensemble : Brest doit devenir "Métropole French Tech " !
Collectivités locales et start-up gagnent-elles à œuvrer ensemble ? La réponse est évidemment OUI ! Je soutiens la candidature de Brest, en lice pour devenir « Métropole French Tech » et renforcer ainsi son attractivité numérique.
En labellisant les territoires dont les écosystèmes de start-up ont un rayonnement international, l’initiative "French Tech" permet d’accompagner les collectivités territoriales dans leurs projets de concentration et de valorisation des acteurs du numérique, par la mise en réseau et la visibilité des écosystèmes à l’international. Demain c’est la candidature de "Brest Tech" qui sera annoncée au Quartz. La collectivité Brest Métropole Océane est candidate au label "Métropole French Tech". Disposant d’atouts territoriaux indéniables, BMO a toute légitimité à prétendre à cette marque de reconnaissance, sésame vers de riches coopérations, génératrices localement de croissance et d’emplois.
Je souhaite de tout cœur, que la métropole BMO puisse obtenir cette labellisation, levier permettant tout à la fois un soutien plus marqué aux professionnels du numérique de notre territoire et un surcroit d’attractivité et de rayonnement pour notre pointe finistérienne.
Vous aussi, soutenez la candidature de "Brest Tech".
Publié dans Economie, Europe, Finistère, Numérique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
13/02/2014
De l’intérêt du Très haut-débit pour les entreprises…
Vendredi 7 février 2014, j’ai rencontré l’entreprise Cogédis Fidéor, située à Saint-Thonan. Son cas de figure démontre combien le très-haut débit est capital pour l’implantation territoriale des entreprises. Le siège de Cogédis Fidéor a notamment pu être maintenu à Saint-Thonan…
Le conseil général du Finistère a récemment déployé un tronçon de fibre optique le long de la voie express RN12 qui borde trois communautés de communes, membres du Pays de Brest. Conduit dans l’égide de la démarche « Penn ar Bed Numérique », ces travaux ont permis aux communautés de communes des Abers, de Landerneau-Daoulas et de Lesneven-Côte des Légendes d’investir et de proposer, avec l’aide du conseil régional et des fonds européens, du très haut débit aux entreprises présentes dans les zones d’activés économiques situées entre Kersaint Plabennec et Plouédern. Douze entreprises se sont déjà abonnées aux services proposés, opérationnels depuis l’automne dernier.
La fibre optique offre des avantages indéniables. Vendredi 7 février 2014, les élus communautaires et moi-même avons rencontré l'entreprise COGEDIS qui a souscrit à cette offre très haut-débit et dont le siège est située sur la ZA de Croas ar Neizic à Saint Thonan.
Spécialisée dans l’expertise comptable et détenant 87 agences en France, cette entreprise a exprimé combien le très haut débit état vital pour son développement. Grâce au très haut débit, elle a par exemple été en capacité de répondre à la croissance du trafic de données de 20% en 2013. Le très haut débit : c’est moins de papier, moins de temps, moins de déplacements, plus de télétravail et de formation à distance et donc autant de sources d’économies...
Pouvoir travailler en réseau et en sécurité avec toutes ses agences, du fait de la garantie récente d’un très haut débit sans limite à Saint Thonan, a par ailleurs permis à l’entreprise COGEDIS de maintenir son siège dans notre secteur et d’y créer des emplois, tout en favorisant le développement de l’entreprise au niveau national.
Dans le contexte actuel de concurrence, il est également intéressant de souligner qu’il est possible de négocier des baisses du prix des contrats avec les opérateurs télécom, du fait que la fibre optique est propriété des collectivités.
Publié dans Agriculture/Pêche, Economie, Numérique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
12/02/2014
La Bretagne, première bénéficiaire de l’investissement d’avenir de la mission "Très haut débit"
Chargée d'organiser le déploiement de la fibre optique sur l’ensemble du territoire d’ici à dix ans, la mission « Très haut débit » a récemment sélectionné les 25 premiers projets de couverture portés des réseaux d’initiative publique des collectivités territoriales éligibles à des subventions de l’État. La Bretagne doit bénéficier de l’enveloppe la plus importante, à hauteur de 152M€.
Le plan « France Très haut débit » constitue le plus grand chantier d’infrastructure (20 milliards €) du quinquennat. Faire du très haut débit une priorité pour notre pays constitue une des mesures phares en faveur de la relance de la production, de l’emploi et de la croissance.
Dans le cadre de cette mission « Très haut débit », le gouvernement a reçu 56 dossiers visant à faire subventionner des réseaux très haut débit (940 millions d'€ mobilisés). Dans cet appel à candidatures, la Bretagne ressort gagnante : elle recevra 152 millions €, soit plus de 16% des financements affectés via le fonds pour la société numérique (FSN) dans le cadre du programme d’investissement d'avenir.
Source d’attractivité pour le territoire, c’est une excellente nouvelle pour notre région et la collaboration initiée dans le syndicat Megalis.
Ayant profondément à cœur l’aménagement numérique de notre territoire et ayant toujours cru au bien-fondé de la couverture en « haut-débit » puis « très haut-débit » de notre extrême Ouest , je me réjouis de cette nouvelle.
Des retombées en termes d’emplois sont également à attendre du plan « très haut débit ». Une étude des Ministère des Finances et du Travail estime en effet à près de 20 000 emplois directs qualifiés les retombées engendrées par ce grand chantier sur le territoire national.
Publié dans Economie, Finistère, Numérique | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook | |
26/12/2013
La "Note orange" de fin d’année est arrivée
Comme chaque année à l'issue de la discussion budgétaire de fin d'année, j’adresse aux élus de mon département une note retraçant les dispositions budgétaires intéressant les collectivités.
En 2014, le budget mettra en œuvre les principales conclusions du Pacte de confiance et de responsabilité établi entre l’État et les collectivités territoriales le 16 juillet 2013.
Bonne lecture.
Publié dans Décentralisation, Finances locales, Finistère | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
14/02/2012
Services publics locaux : Attention danger !
A l’occasion de la séance des questions d'actualité au gouvernement, j’ai interrogé la semaine dernière le Ministre Richert au sujet de la baisse des dotations des collectivités locales.
Je lui ai demandé sur quels services publics locaux devait s’exercer le tour de vis exigé de la part des collectivités locales.
- La police municipale, où 10 000 postes ont été créés pour compenser ceux supprimés par l'État ?
- L'aide à la jeunesse et à la petite enfance, où les initiatives des communes ont été nombreuses ?
- Ou bien l'aide à la dépendance ?
En vain... La réponse apportée ne dit pas où l’effort devra porter !
Publié dans Décentralisation, Economie, Finances locales, Fiscalité, Politique | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook | |
04/01/2012
Collectivités locales : Dispositions nouvelles pour 2012
Comme chaque année à l’issue du débat budgétaire, j’ai adressé aux élus du Finistère une note d’information, centralisant les principales dispositions qui intéressent les collectivités locales. Cette année les textes budgétaires se sont multipliés. Quatre lois de finances rectificatives ont en effet été adoptées en 2011 dont une loi rectificative fin décembre pendant l’examen du PLF 2012.
D’une certaine manière, cette instabilité de l’information financière se répercute sur la prévisibilité et la sécurité budgétaire pour les collectivités territoriales. Il doit en outre être noté qu’en période de raréfaction des dotations budgétaires, il devient encore plus difficile de progresser sur le terrain de la péréquation…
Dans ce contexte, la présente note propose donc une brève synthèse des dispositions nouvelles relatives aux collectivités pour 2012...
Publié dans Economie, Fiscalité | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |